Le rôle de l’environnement dans l’émergence des maladies infectieuses n’est plus à démontrer. Ainsi, au sujet de la résistance aux antibiotiques, Zsuzsanna Jakab, directrice régionale de l’OMS pour l’Europe, a déclaré :

« La résistance aux antibiotiques peut se propager, non seulement d’homme à homme, mais aussi par la chaîne alimentaire et l’environnement. Par conséquent, les interventions de lutte exigent l’adoption d’approches plurivalentes. Il importe particulièrement d’établir une collaboration et de procéder à un échange d’informations aux niveaux intersectoriel et interdisciplinaire ».

Dans la dynamique du concept « One Health », l’OMS, l’OIE et la FAO organisent une entente tripartite pour une meilleure gestion de l’antibiorésistance (ATBR), tant en santé publique humaine et vétérinaire qu’en santé environnementale.

De nombreux écosystèmes sont concernés par l’ATBR et l’eau joue un rôle central dans la dissémination des résistances entre les communautés microbiennes des différents écosystèmes, en particulier les microbiotes humains et animaux, les communautés du sol et des écosystèmes d’interface mais aussi les niches technologiques résultant de l’anthropisation.

Au niveau national, une des propositions émanant du groupe de travail « Antibiorésistance et environnement » (2015) est de créer des observatoires Santé-Environnement dédiés à la problématique de l’antibiorésistance sur la base de « sites ateliers ».

Cartographie Montpellier :

- Répartition des Hôpitaux : point bleus
- Hydrographie
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